Le quatuor Opus 333 interprète l'ouverture de Candide de Léonard Bernstein dans un arrangement de Vianney Desplantes.
Le quatuor Opus 333 interprète la première danse de la "Vida Breve" de Manuel de Falla dans un arrangement de Vianney Desplantes. Enregistrement réalisé en direct sur France Musique, émission génération France Musique.
Le quatuor Opus 333 interprète les Trois chansons de Charles d'Orléans de Claude Debussy dans un arrangement de Corentin Morvan.
OPUS 333
Créé en 2009, le quatuor Opus333 est rapidement devenu un véritable ambassadeur de l’école française des cuivres, en France et partout dans le monde. En développant le répertoire et la facture instrumentale du « tuba français », également appelé le saxhorn, Opus333 explore les possibilités insoupçonnées de cet instrument inventé par Adolphe Sax dans les années 1840.
Leur travail s’articule autour de deux pratiques complémentaires : la transcription d’œuvres du répertoire classique et la création. Leurs enregistrements pour le label Klarthe autour des répertoires slave (Matriochka - 2015) et espagnol (Suspiros de España - 2019) ont été salués par la critique.
Le quatuor Opus333 a également commandé et créé des œuvres originales à de nombreux compositeurs d’esthétiques et d’influence variées, tels qu’Alexandros Markeas, Benjamin Attahir, Justina Repeckaite, Claude Barthelemy, Gabriel Philippot… Soucieux d’élargir leur pratique artistique, le quatuor participe également à la création du spectacle Le serment du Jeu de paume mis en espace par Antoine Leménestrel, à la création radiophonique pour France Culture Rhapsodie Monstre d’Alexandros Markeas, et collabore avec entre autres l’organiste Thomas Ospital, la soprane Marie Perbost…
Opus333 est également particulièrement attentif à la pédagogie et aux échanges culturels, ils donnent ainsi régulièrement des master-classes en France et dans le monde (Italie, Espagne, Etats-Unis, Suisse, Corée du Sud, Japon…), et crée en 2018 un atelier de fabrication et de pratique d’instruments en PVC, destiné aux écoles et collèges.
Le quatuor Opus333 a remporté de nombreux prix et distinctions dont notamment le premier prix du Concours Bellan, le premier prix et le prix du jury du Concours Chambre avec Vue, la bourse Champagne Maillard et le prix Selmer du Concours de la FNAPEC.
En 2017, ils sont lauréats de la bourse "Musiciens - jazz et musique classique" de la fondation Lagardère.
LE SAXHORN
Généralement associés au terme générique « tubas », les saxhorns sont une famille d’instruments inventée par le génial Adolphe Sax en 1845 à Paris.
Adolphe Sax, soutenu par Berlioz, connaîtra ses premiers succès à Paris, au milieu du XIXème siècle. Berlioz utilisera certains de ses instruments dans son Te Deum et dans Les Troyens (entre autres), mais c’est chez Verdi que l’on entendra pour la première fois du saxhorn dans une formation symphonique (dans l’opéra Jerusalem).
Avant de rejoindre l’orchestre, les saxhorns s’imposent dans les musiques militaires grâce à leurs qualités sonores, plus adaptées à la musique de plein air que ses ancêtres l’ophicléide ou le serpent. Par la suite, le saxhorn basse (joué par le quatuor Opus 333) deviendra en France la basse des cuivres dans les orchestres symphoniques. Il sera appelé « tuba français ». Cet instrument sera utilisé par les compositeurs jusque dans les années 1970 (Debussy, Ravel, Franck, Fauré, Stravinski, Messiaen…).
Le saxhorn est encore utilisé dans les formations militaires, les fanfares et orchestres d'harmonie, plus ponctuellement dans les orchestres symphoniques et en musique de chambre. « Exception culturelle à la française » cet instrument riche en couleurs et en timbres continue de convaincre de nombreux compositeurs contemporains. Moins connu que son cousin germain l’euphonium, le saxhorn basse connaît un véritable regain d’intérêt de la part des artistes et des facteurs d’instruments.
Ce premier album « Matriochka », raconte nos passionnantes expérimentations musicales, hors des sentiers battus, où nous avons imaginé notre quatuor telle une poupée gigogne dans laquelle se cachent un chœur, un orgue, un piano, un quatuor à cordes, un orchestre…, nous appliquant toujours à explorer les sonorités, harmonisations et couleurs insoupçonnées que permet notre formation.
Le désir d’enregistrer ce programme est ensuite venu naturellement, car il a en quelque sorte fondé Opus 333 et qu’il est tout à fait inédit pour notre instrument. Centré autour des compositeurs slaves du XIXème, il nous permet d’aborder la musique pour chœur avec Tchaïkovski, la musique pour piano avec la Suite Américaine de Dvorák, et l’immense répertoire symphonique avec l’ouverture de Russlan et Ludmilla de Glinka, le Scherzo de Moussorgski et les extraits de ballet de Tchaïkovski.
En dix années d’existence, le quatuor Opus 333 est devenu un véritable ambassadeur de la tradition française des cuivres. En France et partout dans le monde, ce surprenant quatuor de musique de chambre séduit par sa grande complicité musicale et son audace à transcrire les plus belles pages des répertoires classique et contemporain. Pour ce 10ème anniversaire, Opus 333 fait escale en Espagne ! La mélancolie de l’Oriental de Granados répond à la puissance virtuose et cuivrée des Danses Espagnoles de la Vida Breve de De Falla. La solaire Granada éclaire la trépidante Asturias d’Albeniz… Un second opus qui confirme le talent de ce quatuor unique !
Après avoir commencé la pratique de l’euphonium et du saxhorn au conservatoire de Nantes, Corentin MORVAN se perfectionne au CNSM de Paris où il obtient en 2014 un master d’interprète, ainsi qu’un master de musique de chambre avec le quatuor Opus 333. Il mène ensuite une recherche sur l’interprétation et le répertoire du saxhorn, et obtient en 2016 un diplôme supérieur de DAI.
Parallèlement à ses études, il se distingue lors de concours nationaux et internationaux, et remporte en 2011, le premier prix du concours international de Tours et en 2018, le premier prix du concours international de Jeju (Corée du Sud).
Il est régulièrement amené à se produire en soliste, ainsi qu’en formation de chambre, aussi bien en France qu’à l’étranger (Italie, Espagne, Allemagne, Suisse, Etats-Unis, Corée, Chine, Japon).
En 2019, il intègre le pupitre de saxhorns du prestigieux orchestre de la garde républicaine.
En tant que musicien d’orchestre, il est régulièrement invité à rejoindre de nombreuses formations symphoniques (Orchestre de Paris, Konzerthaus de Berlin, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Les Dissonance...)
Jean est un artiste aux multiples facettes. Musicien classique de formation, il obtient son master du conservatoire de Paris en 2012. Il évolue dans le monde de la musique classique et contemporaine. Il remporte, en tant que soliste, les concours internationaux de Tours, de Valencia et de la fondation Bellan. Il collabore avec la pianiste Mathilde Nguyen, le quatuor Opus 333 et le sextet No Slide. Sa grande vitalité vient du fait qu'il utilise un extracteur de jus pour préparer ses jus de fruits chaque matin. Avide d'expérience, il se consacre également à l'improvisation libre et au théâtre instrumental. Il est membre de l'Elephant Tuba Horde, de l'ONCEIM et du collectif WARN!NG.
Patrick Wibart commence l'apprentissage du tuba à l'age de 6 ans, au conservatoire de Persan, puis intègre à 10 ans la Maîtrise de Radio France . Après une formation au CNR puis au CNSM de Paris au Saxhorn basse il se passionne pour la musique ancienne. C'est aujourd’hui l'un des spécialistes du Serpent et de l'Ophicléide qu'il joue au sein de nombreux ensembles de musique baroque et d'orchestres jouant sur instruments anciens. Toujours en recherche de passerelles entre instruments du passé et musique d'aujourd'hui, il crée de nombreuse pièces pour Serpent et travaille avec les compositeurs Aurélien Dumont, Gérard Pesson, Benjamin Attahir, Juan Pablo Carreño ...
Né à Bayonne, il découvre la musique dans la rue et décide tout jeune de jouer du tuba, parce que c'est grave et parce que ça brille (à 7 ans c'est un argument qui compte!). A Paris, son insatiable curiosité l’amène dans les classes de musique de chambre, d’harmonie, d’ethnomusicologie, d’improvisation, de théâtre, au CNSMDP ainsi qu’à à la Sorbonne. Aujourd’hui, musicien free-lance, Vianney aime déambuler aux frontières des disciplines et des esthétiques, de la musique classique à l’improvisation libre en passant par la musique traditionnelle Il collabore avec des ensembles d’esthétiques très variées : l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Montpellier, l’orchestre Les Dissonances, l’ensemble le Balcon, 2e2m, Links etc. Il est membre du quatuor OPUS 333, de l’ONCEIM, du collectif WARN!NG, de l’ORGANIK ORKEZTRA, de SASI ARDIAK.
Vianney Desplantes également lauréats des 1ers prix des concours Internationaux de Tours et de l’UFAM.
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